Handing over the baton to a future generation
The view from his Audi R18 e-tron quattro’s cockpit might now be a familiar one but there was a time when Benoît Tréluyer would sit at school and dream of becoming a racing driver. It’s fair to say that through primary school (6-10 year-olds), college (11-14), grammar school (15-18), the sports school in Le Mans and his baccalaureate, Tréluyer the student learned at a much lower pace to the one he is now accustomed to driving at!
That’s not to say he doesn’t retain fond memories of his school days, one of the reasons he was happy to accept an invitation from Le Beausset’s André Malraux Primary School in the Var region to meet classes CM1 and CM2 last week. The French village will be recognisable to racing fans, located as it is at the foot of Le Castellet hill. And so it was last Thursday (April 4) that, with the help of circuit manager Stéphane Clair, Paul Ricard provided the setting for an audience between the 36-year-old Audi Sport driver and 44 10 and 11-year olds.
Arriving with an array of equipment, the two-time Le Mans 24 Hours winner began by showing the pupils his kit, stressing the need for safety when behind the wheel of a racing car. There was also time to talk about the important role motor racing now plays in the development and transfer of green technologies before inviting questions from the floor. Initial nervousness and inhibition soon gave way to curiosity and it wasn’t long before the former student from Alençon in Normandy was delighting in answering their questions.
“To share my experience and passion, but not necessarily that of motorsport, is something I like doing very much,” beamed a delighted Benoît after spending an hour fielding what were often interesting and relevant questions. “When I was a kid people visited my school who made me think and opened my eyes, so if I can now, at some level, engage with youngsters, that will make me the happiest man in the world.”
As a father of six-and-a-half-year-old Jules, Benoît feels the responsibility of instilling the sort of essential values that have a basis in personal interests.
“I like to reinforce the message that it is more important to make one’s passion their work rather than just finding a job that pays the bills. The job that makes you the most money will not necessarily make you the happiest. Personally, I followed my passion and tried to make it my job. Money has always been secondary to me, even though I now enjoy a good income. ‘Be passionate and commit yourself to those interests!’: that’s always the message I am trying to send out. They will guide you and provide an objective. Nine or 10 is a good age to explain this to children. Any later and it’s almost too late.”
With autographs signed and photographs taken time was up for this refreshing respite in both the children’s and Benoît’s busy schedules. “We are living in difficult times with an economic crisis that affects everyone, so being able to dream a little is important,” he concluded as the children file back to their coach. “I had a great time, the children seemed interested and asked a lot of questions. Hopefully they gained as much pleasure from meeting me as I did them. They have my email address and can contact me if they wish. I will be available!”
Happy to have handed over the baton to a future generation, Benoît knows that the route to achieving happiness comes from collective effort, not individual. It’s a situation not all that dissimilar from the world of endurance racing…
Passage de relais !
Avant d’user ses fonds de combinaison dans des voitures de course, Benoît usa comme tout le monde ses fonds de culotte sur les bancs de l’école. Primaire, collège, lycée, sport/étude au Mans, l’élève Tréluyer poussa à son rythme – moins élevé que celui qu’il imprègne sur les circuits ! – jusqu’au baccalauréat. De sa scolarité, il garde un bon souvenir, et c’était sans la moindre hésitation qu’il répondait positivement à l’invitation de deux classes – CM1 et CM2 – de l’Ecole Primaire André Malraux du Beausset dans le Var. Un village bien connu des amateurs de sport automobile puisqu’il se situe au pied du plateau du Castellet. Ainsi, en ce jeudi 4 avril, était-ce tout naturellement – et grâce à la complicité de son responsable Stéphane Clair – que le Circuit Paul Ricard servait de cadre à cette amicale rencontre entre le pilote Audi de 36 ans et 44 enfants âgés de 10 et 11 ans.
Arrivé avec sa panoplie de pilote de course, le double vainqueur des 24 Heures du Mans, en guise de préambule, passait en revue l’équipement des pilotes ; ce qui lui permettait au passage de sensibiliser les enfants aux notions de sécurité. Bon pédagogue, il mettait ensuite l’accent sur les avancées de son sport en matière énergétique et, surtout, laissait la parole aux enfants. Tout d’abord intimidés, ces derniers se piquaient vite au jeu des questions pour le plus grand plaisir de l’ex-écolier d’Alençon.
« Transmettre mon expérience, ma passion, pas forcément celle du sport automobile, est quelque chose que j’affectionne, se réjouissait Benoît après une bonne heure sous le feu de questions souvent très pertinentes. Quand j’étais enfant, il y a eu des intervenants dans mon école qui m’ont fait penser, qui m’ont ouvert des portes, et si je peux à mon tour, à mon tout petit niveau, amener des enfants à réfléchir, je serai le plus heureux des hommes. »
Père d’un petit Jules de six ans et demi, Benoît se sent très concerné par la transmission de valeurs qu’il estime essentielles, comme celles que seule la passion au sens large du terme peut engendrer.
« J’aime faire passer le message qu’il est plus important de faire de sa passion sont métier plutôt que de trouver un job pour payer les factures. Ce n’est pas le métier qui va vous rapporter le plus d’argent qui vous rendra le plus heureux. Moi, j’ai suivi ma passion, j’ai tenté d’en faire mon métier et l’argent a toujours été secondaire même si je gagne aujourd’hui bien ma vie. « Passionnez-vous ! Investissez-vous dans vos passions ! », c’est le message que j’essaie toujours de faire passer. Elles vous guideront, vous donnerons un but. Neuf/dix ans, c’est le bon âge pour leur expliquer ces choses-là. Après, c’est déjà presque trop tard ! »
Séances de dédicaces et de photos clôturaient cette petite parenthèse rafraîchissante dans l’emploi du temps chargé des élèves et de Benoît. « Nous vivons des temps pas vraiment faciles, avec une crise économique qui touche tout le monde et pouvoir rêver un peu, c’est important, concluait-il en raccompagnant les enfants à leur autobus. Les gosses se sont montrés intéressés, ils ont posé plein de questions. J’ai passé un vrai bon moment. J’espère qu’ils ont eu autant de plaisir à me rencontrer que moi à faire leur connaissance. Ils ont mon adresse email, ils peuvent me contacter s’ils le souhaitent…Je serai là ! »
Habitué au passage de relais, Benoît sait que la course au bonheur est collective et non individuelle, et qu’elle embrasse des valeurs qui ne sont pas si étrangères que cela à celles du petit monde de l’endurance !
Cliquer ici pour lire le blog des deux classes qui ont rencontré Benoît