Le Mans 24 Hours Test Day:
Last Sunday provided drivers with their only opportunity to reacquaint themselves with the Circuit de la Sarthe ahead of the world’s biggest motor race later this month. While the whims of the weather made this refresher course a little trickier than necessary, reigning double winner Benoît Tréluyer, along with Audi Sport team-mates André Lotterer and Marcel Fässler, was in relaxed mood.
Changeable track conditions, interrupted sessions and a busy programme to work through ensured that for some drivers Sunday’s Test Day was anything but a stroll in the park ahead of the 90th anniversary Le Mans 24 Hours on June 22/23. Perhaps the exception to that rule was Audi’s armada which, although not entirely unscathed by the day’s events, achieved all that it set out to in typically calm and methodical fashion.
“We have found what we came looking for,” states Benoît matter-of-factly. “We had a programme and followed it. During the morning, when it was raining and the racing line was wet, we made some adjustments for those quite specific conditions. Then in the afternoon, when the track was dry, we managed 48 laps that allowed us to complete our programme and learn new things. By the end it had been a productive day.”
Despite this being the scene of their consecutive Le Mans victories during the last two years, Benoît, André and Marcel were more focused on set-up than outright pace.
“In fact,” confirms the Frenchman, “each car worked on different and specific areas. One tested a qualifying set-up while another, for example, worked on aero loads. Due to the changing conditions it wasn’t an easy day, but the team is working like clockwork. Leena, our race engineer, reacted perfectly with all of the changes. I am really satisfied by the manner in which this test unfolded.”
It was also an opportunity to compare themselves with main rivals Toyota, even if initial practice on Wednesday 19 June will be the first proper assessment of where each team truly stands.
“It is really difficult to give an informed opinion,” underlines the reigning FIA World Endurance Champion and current points leader. “In any case we have achieved our entire planned programme. That was the target and everything looks good. All is working well. We still have some small adjustments to make but we are feeling relaxed rather than over-confident. That would be a mistake as Le Mans always punishes arrogance. The race is long, strategies differ and we should have a clearer view on Wednesday and Thursday next week.”
Loaded with fresh information, Benoît made a quick return trip to Paris before going on to the Vaucluse region and his adopted village of Gordes for a few days of rest. Then the pressure will begin to build…
“Personally,” he laughs, “I prefer the word power! We are in our little bubble with set objectives and a plan to follow. We remain focused on this. Pressure? We do everything we can to make sure it becomes foreign to us!”
Essais préliminaires – 24 Heures du Mans :
Reprise de contact, dimanche dernier, avec le circuit des 24 Heures pour les inscrits à la plus grande course automobile au monde. Une entrée en matière rendue délicate par les caprices de la météo mais qui n’a pas entamé le moral de Benoît Tréluyer et de ses équipiers André Lotterer et Marcel Fässler. Bien au contraire…
Conditions de pistes changeantes, interruptions de séances, programme de travail forcément chargé, la journée d’essais préliminaires qui s’est disputée dimanche sur le circuit des 24 Heures n’aura pas été de tout repos pour les participants à la 90e édition de la classique mancelle. Sauf, peut-être, pour une armada Audi pas plus épargnée que les autres par les circonstances mais pour qui tous les programmes furent bouclés dans le calme et la rigueur.
« Nous avons trouvé ce que nous étions venu chercher, lâche en toute simplicité Benoît Tréluyer. Nous avions un programme, et nous nous y sommes tenus. Le matin alors que la pluie s’était installée et que la trajectoire était mouillée, nous avons procédé à quelques ajustements pour ces conditions spécifiques. L’après-midi, sur le sec, nous avons été en mesure de couvrir 48 tours qui nous ont permis de compléter notre programme et d’apprendre de nouvelles choses. Bref, une journée productive malgré tout ! »
Pour cette reprise de contact avec le tracé sur lequel ils se sont imposés lors des deux dernières éditions des « 24 Heures », André Lotterer, Marcel Fässler et le natif d’Alençon se concentrèrent sur les réglages, sans jamais rechercher la performance pure.
« En fait, précise Benoît, chaque voiture a travaillé sur différents domaines spécifiques. Une a testé une configuration qualif, une autre a plus travaillé sur les charges aéro, etc. En raison des conditions changeantes, ce ne fut pas une journée facile mais l’équipe est parfaitement rodée. Leena, notre ingénieur de piste, a parfaitement réagi sur tous les changements de planning. Vraiment, je suis satisfait de la manière dont ces tests se sont déroulés. »
Tests qui avaient aussi l’intérêt d’offrir une première comparaison directe avec la grande rivale Toyota, sauf que de ce point de vue il faudra attendre les premiers essais officiels du mercredi 19 juin pour en savoir un peu plus.
« Il est vraiment difficile d’émettre le moindre avis, souligne le Champion du Monde WEC en titre et leader du championnat 2013. En tous les cas, nous, nous sommes allés au bout de notre programme. C’était le but recherché et cela se présente bien. Tout fonctionne correctement. Nous avons encore de petits ajustements à faire mais nous sommes sereins à défaut d’être totalement confiants. L’être serait d’ailleurs une erreur tant Le Mans punit sévèrement les excès d’assurance. La course est longue, les stratégies sont différentes, nous y verrons un peu plus clair mercredi et jeudi prochains. »
Au lendemain de cette journée riche en enseignements, Benoît devait effectuer un rapide aller et retour vers Paris avant de se reposer quelques jours dans le Vaucluse, à Gordes, dans son village d’adoption. Puis, ce sera la montée en pression…
« Moi, s’amuse-t-il, je préfère le mot puissance ! Nous sommes dans notre petite bulle avec des objectifs fixés et le plan à suivre. On reste concentrés là-dessus. La pression ? On essaie de faire en sorte qu’elle nous soit étrangère ! »