FIA WEC, Round 5 – 6 Hours of Fuji
Benoît Tréluyer and his Audi Sport team-mates Marcel Fässler and André Lotterer salvaged valuable points from last weekend’s 6 Hours of Fuji, which played host to round five of the FIA World Endurance Championship (October 10-12).
With the track not suiting their Audi R18 e-tron quattro and in cooler-than-expected weather conditions, the three-time Le Mans winners were in damage limitation mode at the former Japanese Grand Prix venue, eventually coming home in sixth place.
But whatever the result, the #2 Audi crew always remain united and undeterred, shaking off frustration as quickly as possible. After triumphing at the previous two WEC rounds – the Le Mans 24 Hours and 6 Hours of COTA – they faced a tougher outing at Fuji Speedway. Nevertheless, no sooner had the chequered flag fallen than the trio were poring over data in order to learn from the race.
“The pace was not there,” explained a contemplative Benoît afterwards. “We had a good first free practice session, and we knew our rivals were going to unleash their speed during qualifying and the race. However, we did not expect them to be quite so quick.”
While the German squad has an inclination of what caused their relative performance to drop, they remain somewhat uncertain of the origin.
“We could not make the tyres work properly, meaning we experienced a tougher race than our team-mates in the #1 car,” continued the Frenchman. “I also think that, unlike our rivals, the track layout did not suit us. Our R18 e-tron quattro is at its best in high-speed corners. Fuji only features two of these, with long straights and tight turns making up the rest of the circuit. Two fast corners is not enough for our car to really stretch its legs. That said, the gap was still substantial, so we must make the most of this experience and learn from the weekend. We need to study, understand, work, and improve.”
This setback will not prevent the Audi squad from fighting until the very last race, an attitude the German marque and their drivers pride themselves on.
“In theory the Shanghai International Circuit, which hosts the next WEC round, is not tailor-made for our car either,” Benoît stated, “so we must work to improve our performance. The top priority will be to assess the data and identify our issues. The temperature at Fuji certainly didn’t help as it was noticeably below the seasonal average: Japanese autumns are usually warmer, hence our struggle to heat the tyres. Lastly, the hybrid category was not the best suited to the track’s demands and characteristics. In the end, a combination of those factors meant we were slightly on the back foot compared to our rivals. Fuji Speedway is not like Silverstone or Austin, and it’s very different from Circuit de la Sarthe!”
Against the backdrop of Fuji’s Sacred Mountain, Benoît, André and Marcel were keen to put their performance into perspective. A few hundred kilometres away at Yokkaishi’s Mie General Medical Center, their friend Jules Bianchi is currently fighting the toughest and most important battle of his life.
The gamble paid off, allowing the 2012 champion to further extend his lead at the front.
“We all thought about him a lot,” reflected Benoît, who was visibly affected as he glanced at the ‘Forza Jules’ sticker on his crash helmet. “Be it inside or outside the cockpit, Jules remained on our minds all weekend. We are well aware that the news so far has not been the best, but we will keep hoping for a positive outcome.”
Round six of the FIA World Endurance Championship – the 6 Hours of Shanghai – takes place on October 31-November 2. It will be broadcast live on the official FIA WEC website and Motors TV.
FIA WEC, manche 5 – 6 Heures de Fuji
Une piste qui ne permet pas à l’Audi R18 e-tron d’exprimer toutes ses qualités, des températures plus fraîches qu’escomptées, Benoît Tréluyer et ses coéquipiers chez Audi Sport, Marcel Fässler et André Lotterer, ont limité les dégâts le week-end dernier lors des 6 Heures de Fuji (10-12 octobre).
Au soir de la cinquième manche 2014 du Championnat d’Endurance FIA (WEC), le trio sacré au Mans cette saison a tout de même engrangé de précieux points.
Aussi soudé dans la défaite que dans la victoire, l’équipage de l’Audi n°2 ne se laisse jamais rattraper par la déception, ou alors pas longtemps. À peine les vainqueurs des deux dernières épreuves du WEC – 24 Heures du Mans et 6 Heures du Circuit des Amériques – avaient-ils tombé la combinaison qu’on les retrouvait au travail pour tenter de tirer les enseignements de la course japonaise.
Le lendemain, André prend le départ et réalise un solide relais initial. La Toyota n°8 s’échappe tout de même tandis que l’Audi n°2 tente de déborder les Porsche.
« La performance n’était pas au rendez-vous, explique un Benoît Tréluyer désireux de comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Malgré une solide performance lors de la première séance d’essais libres, nous savions que nos adversaires allaient faire parler leur puissance en qualifications, puis durant la course. Sur ce point, ils ont répondu présent, dans des proportions cependant plus importantes que prévues. »
Cet écart de performance inhabituel s’explique en partie, mais laisse tout de même l’écurie allemande quelque peu perplexe.
« À bord de la n°2, nous ne sommes pas parvenus à faire fonctionner correctement les pneus, poursuit le Français. Nous avons donc vécu une course plus délicate que nos coéquipiers sur la voiture n°1. Je pense également que la nature du tracé nippon nous a pénalisés par rapport à nos concurrents directs. Notre prototype se montre à son avantage dans les courbes à grande vitesse, or Fuji n’en compte que deux, le reste se résumant à une succession de lignes droites et de virages serrés. Deux courbes assez rapides, c’est trop peu pour que notre R18 e-tron quattro exprime tout son potentiel. Ceci dit, la différence reste substantielle et nous devons mettre à profit cette expérience pour en tirer les conclusions qui s’imposent. Analyser, travailler, progresser, tel est notre crédo. »
Hors de question donc, de baisser les bras et de se résigner à une fin de championnat dans l’ombre de la concurrence. Ce n’est pas vraiment le genre de la maison Audi Sport et de ses pilotes…
« Sur le papier, le circuit international de Shanghai, théâtre de la prochaine manche du WEC, ne se révèle pas vraiment taillé pour nous non plus, ajoute le Champion du Monde d’Endurance FIA 2012. Cependant, nous y afficherons, dans tous les cas, un niveau de performance plus élevé. La priorité, d’ici là, sera d’éplucher les données afin de mieux cerner le problème rencontré à Fuji. Il apparaît évident que les conditions climatiques sur place ne nous ont pas aidés. Les automnes se montrent d’ordinaire assez chauds au Japon, or les températures enregistrées cette année se situaient en dessous des normales saisonnières. Nous avons donc rencontré des difficultés à faire travailler les gommes de manière optimale. On peut aussi avancer que la catégorie hybride dans laquelle nous évoluons n’est pas la plus adaptée à ce type de tracé. Au final, la somme de ces différents facteurs nous a empêchés de rivaliser avec la concurrence. Fuji ne ressemble ni à Silverstone, ni à Austin, et encore moins au Mans ! »
Dimanche soir, si Benoît et ses complices Marcel [Fässler] et André [Lotterer] souhaitaient relativiser leur performance au pied de la Montagne Sacrée, c’est aussi et surtout parce que leur ami Jules Bianchi mène en ce moment le combat le plus difficile de sa vie à quelques centaines de kilomètres de là, à l’Hôpital Général de Mie, dans la ville de Yokkaichi.
« Nous avons tous énormément pensé à lui ce week-end, souffle le natif d’Alençon en regardant l’autocollant « Forza Jules » collé sur son casque. Que ce soit dans la voiture ou en dehors, Jules n’a pas quitté nos esprits. Nous savons que les nouvelles ne sont pas les meilleures, mais nous voulons y croire ! »
La sixième manche du WEC, les 6 Heures de Shanghai, aura lieu du 31 octobre au 2 novembre sur le circuit qui accueille traditionnellement le Grand Prix de Chine de Formule Un. Un événement de nouveau diffusé sur le site officiel du Championnat du Monde d’Endurance FIA, ainsi que sur la chaîne Motors TV.